La cour des Murmures
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Découverte d'une île au large d'Evaric

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Découverte d'une île au large d'Evaric Empty Découverte d'une île au large d'Evaric

Message  mim Mar 26 Avr - 11:15

Egide a écrit:Une partie de la confrérie (Slayn et moi) sommes partis vers une île qu'il a recemment découvert. Je suis heureuse car sans la confrérie je n'aurais sans doute pas eu l'opportunité d'aller l'explorer.

Juste avant d'embarquer pour l'Etincelle, alors que j'échangeais sur notre prochaine carte des cieux avec le Capitaine, deux individus, se connaissant et semblant chercher la paix ont demandé à monter à bord. Un mage rouge, possiblement celui que cherche le soldat Dermenore et un chevalier.

Vous vous doutez que je n'ai pas eu mon mot à dire. Ces deux individus vous les connaissez peut être déjà mais je vous avoue que redescendre du bateau à cause de leur présence amenait sans doute à une situation de discorde et j'avais aussi l'envie de les voir agir, réagir, bref d'évaluer la portée bonne ou mauvaise de leurs actions (une vérification qui à mon sens, doit précéder tout jugement moral).

Nous partîmes donc hors d'Evaric, droit vers l'ouest ce me semble, mais en attendant la conclusion de notre étude sur les champs magnétiques, qui passeront par la fabrication d'une boussole, je ne peux être sure de ce que j'avance.

Nous passâmes une tempête, ma vigueur fût mise à l'épreuve mais comme dans mon enfance, je retrouvais les instincts des flots marins, j'étais émerveillée par tant de force, et sentais mes prières portées par ma Dame.

Arrivés dans une crique, je pus là encore me rendre compte de la maîtrise de cet équipage, les deux avaient encore risqué leur vie (surtout le second en haut du mât) vociférant des chants marins, fidèles à leur bravoure légendaire.

L'Ile est grande, on voit quelques arbres aux reflets acides certes, mais qui semblent bien plus vivants qu'en Merulyan. cette vision me donne réconfort et me rappelle à mon rêve de la nuit précédente. Je me sens au plus près de Séluné quand je vois sous mes yeux mes divinations d'il y a peu. Je sais qu'elle m'aime et qu'elle me donne à voir l'avenir, et je vous garantie mes amis que ce qui s'annonce, si nous le méritons, est plein d'espoir.

L'ile est habitée par au moins deux peuplades, la communication ne fût pas possible avec les premiers lycanthropes aperçus. Car, je dois vous l'avouer c'est un loup garou qui m'a mener à vous, je garde en moi la violence de son attaque juste avant le portail des éclaistes, j'avais donc du mal à chercher en eux un quelconque échange amical.

Le deuxième peuple, nous l'avons à peine entr'aperçu, des gueunaudes hostiles qui ont menacé notre groupe si nous allions plus avant. Seule Trisha semble comprendre leurs mots et les deux acolytes, que je commençais à cerner moralement, étaient peu enclins voire pas du tout au dialogue.
La sagesse était de s'éloigner.

Nous avons après différents repères bestiaux peu ragoutants, pénétré une maison de bois, de belle facture mais sans intérêts visibles a part quelques objets abandonnés.

La dernière grotte visitée nous pris peut être un demi cycle d'exploration. Je fatiguais, et mes pouvoirs s'amenuisaient sans repos, mais dormir ici était se mettre en danger, nous le sentions et avons lutté pour rester éveillés, la suite des évènements ressemble pourtant à un rêve mêlé d'atrocités.
Nous étions dans l'antre d'un dragon, Othokranasamislox, ennemi ancestral des humanoïdes. J'ai pu ramener une fiole du sang coulant en boucle dans un réservoir. je demanderai, ce cycle, à un alchimiste de l'Egide de l'analyser.
La majorité de notre groupe était alléché à l'idée de trouver son trésor, nous sommes donc partis plus profond encore dans la grotte.
Nous le trouvâmes peu après, une énigme magique, dont je laisse le mystère, permet de passer une porte. Garder ce mystère laissera intact le voeu du propriétaire de ne laisser pénétrer que les plus érudits.

Etait-ce la fatigue ou la profondeur sous le sol de l'endroit, j'étais incapable de ressentir la moindre aura divine.
Partagés entre nous sur le danger d'embarquer des richesses (innombrables et scintillantes comme un soleil), nous finîmes par emporter ce que nous pouvions raisonnablement porter. Là, j'ai commis un impair, j'en fait trace ici car peut être à votre tour vous serez pris au piège : j'ai ouvert un coffre. Immédiatement le sol se retourna sur nous et nous fûmes projetés au plafond, par ma faute, Aslin le second est mort écrasé.
Nous sommes restés quelques temps ainsi, retournés, nageant dans les richesses jusqu'à la sortie.

Le reste est de moindre intérêt, nous sommes arrivés au port d'Evaric dans la nuit. J'ai revu Aslin au port, j'étais rassuré mais la froideur qu'il a eu en me voyant m'a poussée à partir sans garder le moindre objet du trésor d'Otho.
Je sais que Slayn me gardera les livres trouvés.

Reste à tracer cette île dans une nouvelle carte.

Quand à ce mage rouge, Narahir, et ce chevalier qui se fait appeler Vicomte Feltorn Darkenith Kaelseth, il faut s'en méfier comme de la peste noire.

*annotation d'une encre plus fraîche*

Après expertise de la fiole par un alchimiste (celle issue de la fontaine sanglante), il m'a fait savoir qu'après plusieurs recherches, il a pu déterminer que ce n'est pas du sang. Un liquide rouge certes, très probablement un poison pour nous à l'instar de l'eau de ce monde, mais qu'il n'en définit pas l'origine, comme le reste au demeurant.

Je retourne ce soir sur l'île et tiens, si je ne revenais pas, à faire le lien avec la prophétie de Brycham rapportée par Eve d'Amphrasen

la prophétesse a perdu la raison a la suite de la chute d'Evaric, ensuite pendant de long cycle l'Art n'était plus accessible, et je multipliais mes recherches pour trouver le moyen de retrouver le contact avec l'Art. A bout d'espoir, a bout de nerf, j'ai pris contact avec la Prophétesse, décryptant ses paroles j'entre aperçu une nouvelle voie pour mes recherches. elle m’annonça que loin dans l'océan se trouverai la plus grande terreur, certainement l'orichalque mais aussi les éléments.

Il est vrai que là bas, j'ai vu des peuples subsister, des arbres moins empoisonnés et une eau plus pûre.

J'espère vous retrouver à l'aube prochaine pour partager avec vous mes avancées.
Si je survis, je dessinerai les zones que j'ai pu explorer.

Soldat Isil Elerinna

Nous sommes partis vaillants et nombreux des docks d'Evaric. Il y avait de l'Egide: Dermenore et moi, de la Tempérance: Heingell, le sage Lerne et Alice. Trisha était là aussi, accompagnée de Cassandra (que le capitaine a bien mis en garde, il a vis a vis de cette dernière les mêmes griefs que nous). Orion était là lui aussi, se présentant en "paladin errant".
Aslin, second était là bien sûr, et grâce à ses connaissances de navigation, lui et Slayn nous menèrent loin de Merulyan.
Si loin, qu'on a cru dépasser notre premier cap. D'abord nous avons entendu une mélodie, un instrument à vent et fait de bois vraissemblablement. Quelque chose a heurté la coque, un autre navire, un navire fantôme on dit certains. Puis la brume s'est levée et enfin nous avons pu accoster, détachés sur trois barques. Ce n'était pas du tout le même paysage que la fois précédente. C'était un marais, comme le nôtre. Séluné m'a prévenue de la présence de l'Orichalque. A résonné en moi la prophétie de Brycham, la voix d'Eve. Ou étions nous?

Je vous passe les détails sur l'exploration grossière des lieux, je vous déconseille d'y aller en armure lourde. C'est valonné, labyrinthique et humide.

Deux évènements seront à retenir de cette expédition:

premièrement la découverte d'une grotte avec des minotaures et un crystal que j'encourage à regarder.

deuxièmement dans les marais, vous trouverez, si Slayn vous emmène, des restes d'humains. Ne les touchez pas ... Je dois en apprendre d'avantage pour en dire plus à ce sujet.

J'ai ramené du crystal, certains ont dit que c'était celui des éclaistes. je vais le donner à nos alchimistes.

Nous avons fini par reprendre nos repères, retrouvant une partie de l'île déjà explorée la fois précédente mais éprouvés par la marche et les mauvaises rencontres, nous sommes rentrés, cette expédition aura durée deux cycles.

Soldat Isil Elerinna, prêtresse Touchée

Il est arrivé un évènement que je regrette lors de cette expédition.

J'ai en effet suivi mon instinct et mon éducation sélunite.

Alors que nous attendions les éclaireurs Aslin et Alice depuis un bon moment, le capitaine a envoyé son familier les chercher. La chauve souris revenue, il nous a demandé d'aller chercher son second. L'animal nous guidait.

Là nous avons vu Aslin creuser la terre acide à se déchirer les mains. J'ai prié une protection contre l'acide et j'ai essayé de comprendre au delà de ces gestes douloureux ce qu'il ressentait.

Mon expérience des fiêvres lourdes, des démences de marin, m'ont fait penser à ces matelots pris par les chants des sirènes. il était tourmenté, très tourmenté. Cela était appuyé par une agressivité affichée. Il ne voulait plus bouger et rester là.

Impossible de le convaincre de dire pourquoi. Il était obnubilé tout en clamant le contraire. L'expédition prenait un retard certain. Le capitaine, à bout de patience, à accepter de les laisser là, avec Alice, moins tourmentée mais tout aussi troublée, souhaitant ne plus bouger elle aussi.

Je ne pouvais m'y résoudre, comment rentreraient ils ?

Ils s'énervaient et devenaient agressifs, surtout Aslin, cherchant d'abord à me frapper au visage et me menaçant de mort ensuite. J'implorais qu'ils me suivent, qu'ils me croient. J'ai invoqué une restauration, appliquée sur chacun d'eux, aucun changement à leur tourment, était-ce une malédiction?

J'ai ensuite béni mon arme et me suis mise en défense, cela, il me l'a dit aujourd'hui quand je l'ai revu, a décuplé sa colère.

Moi, je me disais que le portail était mieux que se perdre ici en terres d'Orichalque.

Il s'est lancé sur moi, j'ai donc combattu à mort. Parce qu'il voulait la mienne. J'ai alors espéré que sa mort le sauverait, sachant qu'ici elle est toujours grave mais pas définitive. J'y ai vu un salut possible et protecteur pour lui si étrange, ne voulant pas expliquer sa folie, à tel point que je le croyais vraiment maudit.

J'ai attendu avant d'en parler car je voulais le revoir, espérant que passer le portail l'aurait coupé de son agonie mentale, j'espérai même qu'il me remercierait.

Or il n'en est rien.
Certains disent que ces os sont une illusion, pareil au sirènes, moi j'en arrive à penser que ces os en appelle d'autres, ces égarés qui les trouvent et restent là jusqu'à en mourir à leur tour.

Certains, comme Aslin, pensent que c'est Eowen, un elfe de l'Abbaye Mère, un immortel disparu. Ces os ont été analysé par Alice à la Tempérance semble t'il. Mais leur réalité démeure toujours un mystère. Comment mourir ?

Ne touchez jamais les os de cette plage, vous y trouverez peut être les os d'un ami...et ensuite ?

J'ai suivi les dogmes de Séluné: guider les esprits perdus, suivi les lois de capitainerie: on abandonne jamais un homme.

C'était sur une partie de l'île inconnue, aucune trace de vie depuis des centaines de cycles disaient eux même les éclaireurs avant de trouver ces ossements. Or, Eowen est un disparu du temps de la guerre civile d'Evaric.

Je voulais que nous rentrions tous à bon port, je voulais le protéger, je voulais faire mon devoir.

Alice, repartie avec nous, a murmuré cela:

(...) Et quand le vent souflera si fort qu'il éteindra la bougie alors l'horizon noir se couvrira de ténèbres.

mim
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